Théologie et dangerosité
Selon mon logiciel anti-virus, la page d’accueil de la Faculté de Théologie de l’Université de Fribourg est dangereuse… Faisant fi de toute convention, il va même jusqu’à déclarer y avoir détecté une “infection”.
Selon mon logiciel anti-virus, la page d’accueil de la Faculté de Théologie de l’Université de Fribourg est dangereuse… Faisant fi de toute convention, il va même jusqu’à déclarer y avoir détecté une “infection”.
Salut ! bois couronnés d’un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours; Le deuil de la nature
Convient à la douleur et plaît à mes regards.Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire ;
J’aime à revoir encor, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois.Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire,
À ses regards voilés je trouve plus d’attraits :
C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire
Des lèvres que la mort va fermer pour jamais.Ainsi, prêt à quitter l’horizon de la vie,
Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui,
Je me retourne encore, et d’un regard d’envie
Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui.Terre, soleil, vallons, belle et douce nature,
Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau !
L’air est si parfumé ! la lumière est si pure !
Aux regards d’un mourant le soleil est si beau !Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie
Ce calice mêlé de nectar et de fiel :
Au fond de cette coupe où je buvais la vie,
Peut-être restait-il une goutte de miel !Peut-être l’avenir me gardait-il encore
Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu !
Peut-être dans la foule une âme que j’ignore
Aurait compris mon âme, et m’aurait répondu !…La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphyre ;
À la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ;
Moi, je meurs ; et mon âme, au moment qu’elle expire,
S’exhale comme un son triste et mélodieux.
(Alphonse de Lamartine, L’Automne, in: Méditations poétiques, 1820)
Celui qui a payé volontairement ce qu’il ne devait pas ne peut le répéter s’il ne prouve qu’il a payé en croyant, par erreur, qu’il devait ce qu’il a payé.
(art. 63 al. 1 CO)
Ces deux exemples illustrent brillamment la différence qui existe entre texte légal et poésie.
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Alors que la poésie tante d’exprimer un sentiment, c’est à dire de produire une émotion chez son lecteur, le texte légal se borne à inspirer un raisonnement.
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La poésie est toujours dans l’instant, dans le concret, le texte légal dans l’indéfini, dans l’abstrait.
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Alors que la poésie se rit des équivoques et vit des ambiguïtés, le texte légal recherche la clarté et l’univocité totalisante. Là où la poésie suggère, le texte légal décrit.
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La poésie contemple le monde avec passion, le texte légal avec rigueur.
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Le poète essaie de donner le plus de sens possibles à ses vers, le législateur le moins de sens possibles à ses alinéas.
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Les détours de la poésie sont autant de plaisants méandres inconnus du texte légal.
Neulich wurde der neue Sitz des Bundesstrafgerichts zu Bellinzona eröffnet. Ein wirklich sehr eindrückliches und gelungenes Gebäude mit Verhandlungssälen, wo das Licht der Wahrheit Zeugen durch ein Oberlicht erhellen und gleichsam im Innern einer symbolischen Gerichtslinde getagt werden kann – so zumindest die offizielle Erklärung der Ornamente in der Kuppel des Gerichtssaals, die man ansonsten mit ihrer orientalisch anmutenden Formensprache auch als Hammam auf Speed deuten könnte.
Einige Stockwerke höher findet man dann aber das, was den eigentlichen Treibstoff für die Rechtsfindung liefern dürfte: In der Cafeteria mit hinreissend verrücktem historischem Wandgemälde steht …. eine beeindruckende Kaffeemaschine in rot (der Farbe des Bundesstrafgerichts also) mit BStGer-Logo. Ob in Lausanne bald eine goldene Kaffeemaschine steht?
Ist es nicht verwirrend, dass wir von einer “falschen” Lösung sprechen können?
Die “falsche Lösung” ist ja offensichtlich nicht die Lösung, sonst wäre sie ja (zumindest auch) richtig und damit auch eine Lösung. Wenn ich also etwas als “falsche Lösung” bezeichne (damit meinend, dass es eben gerade nicht die Lösung ist, sondern ich es nur so nenne, während ich gleichzeitig das, was ich als “Lösung” bezeichne, verneine), dann könnte ich es gerade so gut als “falsches Auto” bezeichnen. Oder wäre das etwas anderes?
Ausgeschlossen wurden Kaufleute, Bankiers und Künstler (Geld und Vorstellungskraft wurden mit Recht als häufige Ursache menschlichen Unglücks angesehen), ebenfalls Minister, Beamte und Hofschranzen. KönigWei glaubte, nun würde er endlich seine Lieblingsidee von der direkten Machtausübung verwirklichen können. Zu seiner Begleitung wählte er lediglich seine Gemahlin, eine einzige Konkubine und natürlich den Astrologen.
Über den Verlauf der Fahrt ist nichts Sicheres bekannt. Die verstrichene Zeit und das Fehlen jeglicher archäologischer Spuren lassen das Schlimmste vermuten. Angesichts einer Katastrophe sollte man nicht nach mutmaßlichen Urhebern suchen. Denn es ist schließlich völlig gleichgültig, ob hier eine kleine Fehlleistung des Sterndeuters schuld war, oder der Ozean.
Zbigniew Herbert: Der Spiegel, in: Der gordische Knoten, Berlin 2001, 31
Echte Weisheit begnügt sich mit sich selbst, Schönheit dagegen verlangt nach Bestätigung, nach Applaus …
Zbigniew Herbert: Der Spiegel, in: Der gordische Knoten, Berlin 2001, 21
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