by Lektürlich | Aug 3, 2013
La plupart des gens acceptent très volontiers que le premier venu ait des droits sur eux. Un inconnu les force à venir au téléphone, les force à répondre à sa lettre, les force à se mettre en colère parce qu’il les insulte, ou à démentir parce qu’il les a calomniés. J’imagine le volé qui ne porterait pas plainte : eh quoi ! suffirait-il donc qu’on me volât pour prendre pied dans ma vie?
Montherlant, Carnet XXI.
Und ganz ähnlich:
Comment faire des choses grandes, quand tant d’heures sont perdues à ménager la susceptibilité des gens ? Il faut vivre à genoux.
Ebenda.
by Lektürlich | Aug 1, 2013
Das Problem mit der Autonomie ist, dass sie im Leben schwierig zu erreichen (und noch schwieriger zu bewahren) ist, und man einen hohen Preis dafür zu zahlen hat, wie für alles Wertvolle, während sie sich im Tod fast schon selbstverständlich ergibt, man sie quasi geschenkt bekommt.
“Presque tous les hommes sont esclaves, par la raison que les Spartiates donnaient de la servitude des Perses, faute de savoir prononcer la syllabe non. Savoir prononcer ce mot et savoir vivre seul sont les deux seuls moyens de conserver sa liberté et son caractère.”
Mais non sa vie. Chamfort, l’auteur de cette pensée, dit non à Herault de Séchelles qui veut le faire écrire contre la liberté de la presse. Il est arrêté et se tue.
H. de Montherlant, Carnet XX (1931)
Von Aussen betrachtet ist der Tod eine erzdemokratische, egalitäre Angelegenheit (vgl. etwa Gevatter Tod bei den Gebrüdern Grimm [1857], oder Gleichmacher Tod bei Liezi oder Liä Dsi [ca. 450 v.Chr.]); von Innen aber ist er neben dem Schmerz das Individuellste, das überhaupt vorstellbar ist. Wird er nicht empfangen, sondern selbst gegeben, ist er letzte und reinste Verwirklichung von Autonomie, reinstes Nein als Verweigerung der Sklaverei.
Entsprechend verlockend und attraktiv ist er.
Der Text Chamforts (1741-1794) findet sich zusammen mit seinen anderen Maximes et Pensées hier.
by Lektürlich | Jul 31, 2013
En tous pays, la loi s’hypnotise sur des délits infimes, ou qui même n’en sont pas, et déshonore un homme pour des actes que tout individu intelligent juge moralement et socialement sans importance. Mais la bassesse de l’âme, la médiocrité, la lâcheté, l’absence de patriotisme, ou plutôt l’antipatriotisme “passent au travers”, et désagrègent peu à peu une nation à laquelle des millions de faux délits ne portaient pas le moindre préjudice.
Montherlant, Carnet XX (1931)
by Lektürlich | Jul 30, 2013
… zur hier thematisierten Problematik der Regel auch Montherlant (Carnet XX):
La principale difficulté, après avoir découvert et adopté une nouvelle règle de vie, est de découvrir quand il faut la transgresser.
Ist es nicht merkwürdig, wie beruhigt wir sind, wenn unsere Positionen, von Anderen (und noch dazu Berühmten) geteilt werden? Als ob das etwas an ihrer Richtigkeit zu ändern vermöchte.
by Lektürlich | Jul 30, 2013
Filifjonka hat hier von der Bedeutung des Vergessens gesprochen. Was für eine Freude, dafür bei meinem Liebling Montherlant (Carnet XX) )einen Beleg zu finden:
Je dirai encore que l’oubli est une vertu, ou un défaut, noble. Oubli, c’est désintéressement et largesse. Le contraire de la lourdeur. Oublier les injures. “Il faut se dire que les hommes sont ainsi, et passer”. Oublier les choses les plus importantes pour soi, à quoi s’accrocheraient tous les autres. Oublier ce qu’on a fait de bien.
(Oublier les services qu’on vous a rendus est comporté dans ce noble flot du Léthé).
Ziemlich ähnlich hatte das Nietzsche formuliert (Vergessen als Fähigkeit, als Leistung).
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