by Filifjonka | Jul 19, 2013
ja, es giebt keine noch so absurde Meinung, die die Menschen nicht leicht zu der ihrigen machten, sobald man es dahin gebracht hat sie zu überreden, dass solche allgemein angenommen sei. Das Beispiel wirkt auf ihr Denken, wie auf ihr Tun. Sie sind Schaafe, die dem Leithammel nachgehn, wohin er auch führt: es ist ihnen leichter zu sterben als zu denken.
Sagt Schopenhauer in seiner Eristik (Arthur Schopenhauer, Eristische Dialektik. Die Kunst, Recht zu behalten, Frankfurt 2005, 56). Und dann kommt gleich im Anschluss daran eine Passage, die wirklich nur einem Intellektuellen aus der Feder schlüpfen kann. Himmlisch:
Es ist sehr seltsam dass die Allgemeinheit einer Meinung so viel Gewicht bei ihnen hat, da sie doch an sich selbst sehn können, wie ganz ohne Urtheil und bloss kraft des Beispiels man Meinungen annimmt. Aber das sehn sie nicht, weil alle Selbsterkenntniss ihnen abgeht.
Ganz so, als wäre Selbsterkenntnis verbreitet oder auch nur erstrebenswert (vgl. Anatole France für die gegenteilige Ansicht.).
by Filifjonka | Jun 30, 2013
Spricht Anatole France, der Weise:
la vertu n’est pas récompensée parce qu’elle est la vertu, ni le vice puni parce qu’il est le vice. Récompenses et châtiments giboulent sur nous, au collège, et dans le monde, comme la grêle en mars. Ce ne sont point les coeurs purs qui évitent l’averse, mais les gens munis de parapluies.
Jean-Jacques Brousson: Anatole France en pantoufles, Paris 1924, 184.
by Filifjonka | Jun 17, 2013
Je concevais qu’il ne faut rien regretter de ce qui est irréparable, qu’en un mal sans remède, comme dit Malherbe, il n’en faut pas chercher et que se repentir d’une faute, c’est ajouter proprement à un mal un mal pire encore. Il faut se pardonner beaucoup à soi-même pour s’habituer à pardonner beaucoup à autrui.
Anatole France: Le petit Pierre, Paris 1918, p. 325
Hat der Mann den Nobelpreis nicht zurecht bekommen?
by Filifjonka | Jun 16, 2013
Incrédule à l’oracle de Delphes, loin de chercher à me connaître moi-même, je me suis toujours efforcé de m’ignorer. Je tiens la connaissance de soi comme une source de soucis, d’inquiétude et de tourments. Je me suis fréquenté le moins possible. Il m’a paru que la sagesse était de se détourner de soi-même, de s’oublier soi-même, ou de s’imaginer autre qu’on n’est et par la nature et par la fortune. Ignore-toi toi-même, c’est le premier précepte de la sagesse.
Anatole France: Le petit Pierre, Paris 1918, p. 316
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